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Les citoyens s’informent et se mobilisent sur internet

La problématique des sargasses préoccupe la population qui est en quête de moyens pour mieux s’informer. De nombreux citoyens ont décidé d’agir à travers plusieurs initiatives pour améliorer l’information et pour alerter les différentes autorités.

Des groupes sur facebook et whatsapp

A l’initiative d’une internaute, un groupe intitulé « Sargasses, comprendre le phénomène et l’impact sur la santé de l’homme » a été créé sur le réseau social Facebook. Il compte aujourd’hui plus de 770 membres. On peut y retrouver l’ensemble des articles qui traitent de cette problématique que ce soit en Martinique ou en Guadeloupe, ainsi que des bulletins d’informations émis par les autorités. Cet espace d’échange permet également aux habitants des zones concernées de témoigner et de publier des photos ou vidéos souvent impressionnantes.

Un groupe “Nos sargasses ensemble” a également été créé sur whatsapp, il regroupe des habitants du François. Ils utilisent cet outil pour coordonner leurs actions et interpeller les autorités.

De nombreuses pétitions.

Stéphane LABRO, habitant du Robert et gérant de la base de location Tropic Notic à la Pointe Hyacinte a lancé une pétition pour « lancer un appel à l’action, il m’est impossible de travailler, les touristes quittent le secteur et la santé des habitants est menacée. La Pointe Hyacinthe est impactée depuis 2011 et il y a eu peu de ramassages. Je veux interpeller l’Etat, pour qu’il y ait plus de moyens. » A l’heure où nous écrivons, plus de 2414 personnes ont signé cette pétition, l’objectif est d’atteindre 10 000. Elle est disponible sur le site d’Avaaz.

En Guadeloupe, le collectif Anti-sargasses de Marie-Galante a lancé une autre pétition pour réclamer la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle et l’application du principe de précaution concernant l’échouage des sargasses. Cette pétition que vous pouvez retrouver en cliquant ICI… a déjà été signée par 26 793 personnes.

Une autre pétition en version papier circule au quartier Frégate-Est.

D’autres pétitions ont également été lancés dans le même sens, appelant à organiser le ramassage, à protéger les populations et les écosystèmes ou encore s’opposant à la fermeture des écoles. Vous pouvez retrouver une partie des pétitions en cliquant ICI… 

Les sargasses vues du ciel.

La société i-Sea est une start-up qui propose des solutions d’observation et de gestion des zones littorales basées sur les technologies spatiales. Elle est chargée depuis quelques semaines d’observer les bancs de la sargasse en mer pour le compte de la DEAL Guadeloupe. Une solution qui permet de mieux appréhender le phénomène en ayant un suivi hebdomadaire pour prévoir les échouages.

Un contact a été établi avec le DEAL Martinique pour envisager la mise en place de ce dispositif pour notre territoire.

Sur terre, les élus eux aussi communiquent… 

Différents élus du Nord et du Sud de l’île, voulant bien faire ont publié sur les réseaux sociaux des photos d’eux en train de ramasser des sargasses dans des tenues jugées pas forcément appropriées par plusieurs internautes. Ce qui n’a pas manqué d’inspirer certains qui ont rapidement inventés le “kit sargasse” ou lancé le AzerotChallenge. Le principe se prendre en photo dans une tenue vestimentaire totalement inadaptée à son activité et la publier avec le hashtag #Azerochallenge. Un peu d’humour fait toujours du bien.

Kaylan Fagour

 

Kaylan Fagour

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