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Pesticides, poison mortel!

Nous sommes depuis un certain temps, en Martinique et Guadeloupe, en pleine crise à propos de l’empoisonnement des populations et de l’environnement au chlordécone. Nous publions ici la lettre “Directe Santé” de Gabriel Combris, sur le sujet, elle nous donne quelques pistes de survie à ce fléau…

 

Chère lectrice, cher lecteur,

Si nous tenons debout, ce n’est pas parce que nous avons un squelette, des tendons et des muscles.

Les morts aussi ont un squelette et des muscles…mais ils ne tiennent PAS debout.

Si nous y parvenons, c’est parce que nous avons une énergie fantastique de communication entre toutes nos cellules, un réseau à la fois électromagnétique et chimique, qui permet aux cellules de rester en cohésion et en harmonie.

Mais que se passe-il lorsqu’on interfère dans ces réseaux, comme le font par exemple…les pesticides ou les perturbateurs endocriniens ?

Pour le Pr Gilles-Éric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen :
« On se désorganise petit à petit et ça se traduit par toutes sortes de pathologies de la communication cellulaire, c’est le cas de la plupart des cancers, des maladies nerveuses, des maladies immunitaires, des allergies et des maladies hormonales ». 

D’après le scientifique, on ne peut pas expliquer l’augmentation de ces pathologies par des mutations génétiques qui seraient arrivées en moins de 50 ans dans toute la population mondiale.

Ni par une recrudescence de nouvelles bactéries ou de nouveaux virus.

En revanche, lorsqu’on soumet des rats aux pesticides de manière chronique, on constate qu’on peut reproduire toutes ces maladies

Ce lien évident, les autorités continuent pourtant de le nier.

Tiens, on ne nous a peut-être pas tout dit…

La situation est d’autant plus préoccupante que, toujours d’après le Pr Séralini, nous sommes « en permanence empoisonnés », et que nous ne sommes pas les seuls :  les animaux sauvages, de boucherie ou de compagnie le sont aussi :
« En fait aujourd’hui tous les kilos de chair sur terre contiennent des résidus de pesticides. »

« Même les Inuits qui n’en utilisent pas un gramme, les reçoivent par les pluies et les condensations tombées dans la mer, et donc dans leur alimentation. »1 

Et il n’y a pas que les pesticides.
Certains autres perturbateurs endocriniens sont tristement connus :

  • Le distilbène, qui a déposé son poison dans le ventre des femmes enceintes avant d’être interdit.
  • Le bisphénol A (emballages alimentaires, tickets de caisse), interdit en France mais pourtant toujours présent dans certains emballages2.

Il en existe des dizaines d’autres, que les fabricants essaient de cacher sous des noms scientifiques compliqués : phtalates (peintures, vernis, encres) halogenophénols (désinfectants), PCB, PBDE (dans les crèmes et huiles solaires), etc.
Ces deux derniers, par exemple, ont montré dans une étude chez le poisson-zèbre qu’ils avaient des effets délétères multiples (anxiété, stress, hyperactivité, etc.) qui se transmettaient sur plusieurs générations3 !
Merci pour l’héritage…
Et sur l’homme ? Là, c’est le grand flou.
Les fabricants et les pouvoirs publics entretiennent volontiers le doute, selon une méthode bien huilée, que dénonce là-encore le Pr. Séralini :

« Je suis persuadé que les pesticides sont 1000 fois plus toxiques sur la santé à long terme que la réglementation ne l’indique. »

« Car ils comprennent des ingrédients non déclarés et l’industrie manipule la réglementation en effectuant des tests portant uniquement sur le principe actif déclaré, qui n’est pas le plus toxique, ce qui permet d’obtenir des taux admissibles de résidus dans l’eau et les aliments. »

Mais aujourd’hui, on lave plus vert, non ?

Ce triste constat, hélas, n’a rien de neuf.
J’ai retrouvé par exemple dans une vieille revue de…1973 ce « coup de gueule » du journaliste Pierre Déom sur les dégâts terribles causés aux chauves-souris par les pesticides :

« Accusés, les poisons chimiques follement déversés dans la nature. Pourquoi ? Parce que, par insectes interposés, ces écoeurantes mixtures se retrouvent en doses massives dans la chair des chauves-souris et s’y accumulent inexorablement. Un jour, le seuil mortel est dépassé et tout est dit. » 

« Tout cela pour quel bénéfice ? On se le demande…Les produits toxiques tuent, il est vrai, une bonne partie des insectes mais ceux qui en réchappent sont en quelque sorte « vaccinés » et donnent naissance à une souche d’individus plus résistants. Pour venir à bout de ces derniers, il faut alors augmenter les doses…et puis encore augmenter les doses…et toujours augmenter les doses. »

« Un jour, cependant, il faut bien s’arrêter car l’on s’aperçoit avec une extrême inquiétude que les doses sont devenues tellement fortes qu’elles risquent tout bonnement d’empoisonner l’homme lui-même, par exemple à travers l’eau et les aliments.»

Vous allez me dire : les choses ont un peu changé. Au moins y-a-t-il enfin une prise de conscience écologique aujourd’hui.  Certes…les entreprises, les politiciens, les nouveaux prophètes, tout le monde lave plus vert.
Mais est-ce sincère ou opportuniste ?
Je ne sais pas, mais dans le doute, je suggère d’agir pour se protéger face à ce gigantesque sabotage du vivant.

Règles de survie dans un monde pollué

Evidemment, cela commence dans l’assiette, en évitant les aliments ultra-transformés (voir ma lettre sur le sujet ici) et en privilégiant une alimentation bio.

Si vous n’achetez pas bio, consultez le classement de l’association écologique Environmental Working Group, qui publie un hit-parade annuel des fruits et légumes les plus « sales »5, c’est-à-dire les plus contaminés par les pesticides.
Sur le podium de tête, on trouve fraises, épinards et nectarines, suivis par les pommes, les tomates, les céleris ou les concombres.
Pour ces produits-là au moins, le bio est vraiment indispensable.
En cuisine, pensez à faire la part belle aux plantes détoxifiantes, comme par exemple la tige et la feuille de persil, ou la feuille et la fleur de cassis, du romarin ou des fleurs comme celle du mélilot.
L’avantage avec les plantes aromatiques est qu’elles stimulent l’odorat et le goût et donc par voie réflexe la salivation.
Et quand un plat vous fait envie, quand vous salivez, vous stimulez vos sucs gastriques et hépatiques, or les enzymes dépollueurs se trouvent dans les sucs hépatiques, ce sont les éboueurs qui nettoient nos cellules.
Si vous mangez du poisson, évitez ceux de la rivière (brochet, silures, anguilles, etc.) et les grands poissons de mer (requin, espadon, mérou) qui sont au sommet de la chaîne alimentaire et accumulent la pollution des plus petits ; privilégiez les petits poissons gras: hareng, maquereau, sardine, anchois, etc.
Sauf dans le cas des femmes enceintes ou des enfants qui grandissent, réduisez votre consommation de viande à une à deux fois par semaine.
Privilégiez les cuissons douces aux fortes, dont certaines comme le barbecue peuvent engendrer des perturbateurs endocriniens carcinogènes comme le benzopyrène.
Il faut éviter le contact avec les braises qui ne devraient pas être sous les aliments, mais à côté (barbecues verticaux) ; on peut aussi protéger viandes et poissons avec du papier sulfurisé.
Chez soi, il faut aérer le plus possible, l’été mais aussi l’hiver, et adopter une fois pour toutes des réflexes sains : plutôt que des déodorisants chimiques, utilisez par exemple les huiles essentielles (eucalyptus, lavannde, citronnelle, etc.).

Eliminer les toxines :

Maintenant, comment procéder à l’élimination des toxines ?
Les perturbateurs endocriniens sont solubles dans les graisses et le tissu adipeux les piège.
Plus on a de tissu adipeux (masse grasse), plus on stocke de perturbateurs endocriniens, et on sait aujourd’hui que ceux-ci contribuent à l’apparition et l’aggravation et du surpoids et du diabète.
La pratique du sport augmente la circulation, et à partir d’une certaine intensité, brûle du tissu adipeux et permet le relargage de ces toxiques.
La prise de taurine est suggérée pour évacuer les toxiques par les voies biliaires via le tube digestif et les selles6.
Mais ces toxiques risquent d’être réabsorbées dans le tube digestif avant d’atteindre le rectum si on ne consomme pas assez de fibres.
Il y a donc une synergie protectrice entre la prise de taurine et la consommation de végétaux : crudités, légumes secs, oléagineux, pains semi complets, céréales sans gluten, fruits… La pectine de la pomme, par exemple, a montré sa capacité d’améliorer l’élimination de polluants7.

Enfin, on peut aussi faire des cures de détoxification.
Le site spécialisé La Nutrithérapie conseille notamment le complexe Physiomance Détox (Thérascience), qui « contient une synergie de principes éliminateurs et neutralisateurs, comme la taurine et le sulforaphane. »8

Curcuma et compagnie

A cela on peut ajouter une consommation régulière de curcuma (par exemple le remarquable Curq10 du laboratoire Biovancia) d’ail, de thé vert ou d’oignon. Ainsi que :

  • des complexes antioxydants (par exemple Antiox 200 ou Aodyn)
  • des complexes de polyphénols,
  • des cures de stimulants de réparation de l’ADN comme Physiomance DNAir (Thérascience) associés à la prise de vitamine C (500 mg/ jour)9.

Nous n’avons pas parlé du jeûne mais c’est aussi une piste intéressante de régénération physique…et spirituelle.
Car nos esprits aussi ont besoin de « tirer la chasse d’eau » pour se débarrasser des pensées… toxiques.

C’est un autre sujet, sur lequel nous reviendrons, mais mon hypothèse personnelle est qu’il est vain de prétendre aller bien en faisant l’impasse sur la détox mentale. D’accord, pas d’accord, dites-le moi en commentaire ?
Santé !
Gabriel Combris

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