10 DCP LEGERS & 6 DCP MI-LOURDS POUR LES MARINS-PÊCHEURS
Soucieuse de l’avenir du secteur de la pêche et afin d’avoir le plus large consensus, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) a réuni le mardi 30 janvier 2018, tous les acteurs institutionnels et professionnels de la pêche en vue de présenter son programme d’investissement pour la mise en place de Dispositifs de Concentration de Poissons (DCP) tout autour de la Martinique, avec pour objectif de répondre aux attentes des marins pêcheurs confrontés à une situation économique difficile.
Parallèlement, durant plus de 2h30, des échanges fructueux et constructifs ont pu être menés en collaboration avec M. MARIE-REINE, Président du Comité Régional des Pêches Maritimes et Elevages Marins (CRPMEM), l’IFREMER, la Direction de la Mer (Ex-Affaires Maritimes), CAPNORD, la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud, la CACEM et des représentants des professionnels sur les possibilités d’interventions dans le cadre du programme global de pose de DCP.
Ces équipements, qui représentent 80 % de la pêche, constituent un atout majeur pour un développement durable de la pêche. C’est la raison pour laquelle les partenaires précités, ont validé à l’unanimité le principe de réalisation et d’entretien des DCP, proposé lors de cette réunion par Louis BOUTRIN, Conseiller exécutif en charge de l’Economie Bleue à la CTM.
Cette mission sera confiée au CRPMEM qui bénéficie d’une solide expérience dans ce domaine et qui a déjà mené de nombreux programmes avec les marins pêcheurs martiniquais.
Ce programme d’un montant total de 220.000 € sera financé par la CTM avec le concours du FEAMP. Il concernera la mise en place dans l’immédiat de 10 DCP légers et, dans un proche avenir, de 6 DCP mi-lourds géo-localisables avec balise de surveillance.
Rappelons qu’il existe un cadre réglementaire pour l’implantation de DCP fixes.
Les autorisations sont accordées par l’Etat après une procédure spécifique dite ‘’de création d’établissements de pêche maritime’’. Ces équipements de pêche peuvent en effet constituer des obstacles à la navigation quand ils ne sont pas déclarés d’où la nécessité d’une large concertation autour du projet porté par la CTM et le CRPMEM.
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