L’Association 100.000 entrepreneurs et Impact partenaires, société de gestion à vocation sociale, ont organisés la première édition de la Semaine de l’entrepreneuriat dans les quartiers politique de la ville (QPV) en Martinique, sous le haut patronage de Jean-Marc Mormeck, Délégué interministériel à l’égalité des chances des Français d’Outre-mer.
Cette opération a été initiée suite à un double constat :
- Le manque de connaissance du monde de l’entreprise chez les collégiens et lycéens, qui doivent pourtant faire des choix engageants pour leur avenir professionnel ;
- L’éloignement tout particulier des jeunes issus de milieux défavorisés, habitants dans les quartiers, qui peinent à pénétrer le monde professionnel, à obtenir des contacts de chefs d’entreprise dans leur entourage et sont plus exposés au chômage.
Une dizaine de chefs d’entreprises aux parcours inspirants sont donc venus témoigner de leurs expériences auprès de 600 jeunes dans différentes écoles situées à Fort de France, Sainte-Marie, au Lamentin et au Robert.
Une initiative qui contribue à rapprocher entrepreneurs et élèves, ces derniers très curieux avaient d’ailleurs énormément de questions. Combien de temps vous avez pris pour savoir ce que vous vouliez faire ? Est-ce qu’il faut entreprendre seul ou avec quelqu’un ? Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ? Avez-vous parfois envie d’abandonner ? Quel est votre meilleur souvenir ? Qu’est-ce qui vous donne envie de continuer ?
De nombreuses questions auxquelles ont répondus avec plaisir les chefs d’entreprises participants à l’image d’Elisabeth Absalon, selon qui « entreprendre, c’est avoir envie de faire bouger les choses, offrir un service et en même temps être satisfait de son travail. Il est possible de réussir en étant une femme ou encore en habitant Sainte-Marie, les freins sont uniquement dans la tête. »
Un témoignage qui a permis d’ouvrir des possibilités, pour Wesley, élève du Collège Emmanuel Saldes de Sainte-Marie, « c’était beaucoup instructif, ça permet de bien réfléchir pour mieux préparer notre avenir ».
Ces rencontres dans les classes ont permis d’établir un dialogue intergénérationnel, d’éveiller parfois des ambitions et d’aider aux choix d’orientation de ces jeunes.
Kaylan FAGOUR
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