Appels à Projets

Vivre ses choix, prendre des risques jusqu’à la fin de sa vie

Mieux prendre en compte les désirs des personnes âgées à chaque étape de leur  vieillissement

CONTEXTE

L’évolution des mœurs et de la législation a légitimé plus que jamais le droit des personnes âgées à prendre part aux décisions qui les concernent et à choisir leurs conditions de vie jusqu’à leur mort. Parallèlement, les exigences conjointes de rationalisation des coûts et d’amélioration de la qualité des aides et des soins se sont renforcées, de même que la quête du risque « zéro ». Dans ce contexte, de nombreux aidants et professionnels, à domicile comme en établissement, peinent à concilier le respect du droit au choix avec les obligations professionnelles ou familiales qui pèsent sur eux. La tendance actuelle consiste souvent à « prendre en charge », et parfois à surprotéger la personne pour limiter les risques, au détriment de son autonomie, de sa qualité de vie et parfois de son intégrité physique ou morale. Ce d’autant plus que l’allongement de la durée de la vie s’accompagne d’une augmentation du nombre de personnes très âgées dont les atteintes physiques ou cognitives nécessitent un accompagnement permanent. Enfin, du fait de la médicalisation de la fin de vie et de la perte des rituels autour de la mort, la parole sur la mort de l’autre ou sa propre mort, l’anticipation des conditions de la fin de la vie et des choix y afférant sont difficiles.

Dans ce contexte, pour être à l’écoute des personnes âgées, de leurs désirs, pour s’autoriser à les laisser décider quels risques valent d’être pris pour conserver le plaisir de vivre pour respecter leurs choix, les professionnels et proches aidants ont besoin d’être écoutés, respectés, reconnus et soutenus. Favoriser le dialogue entre tous les acteurs concernés et la réflexion partagée sur les responsabilités contribue à dépasser le dilemme liberté / sécurité.

OBJECTIF

  1. Faire évoluer les pratiques pour une meilleure prise en compte des désirs et des volontés des personnes âgées, quel que soit leur état de santé et leur lieu de vie ;
  2. Développer la concertation avec les personnes âgées, les familles et le personnel soignant pour mieux accompagner les choix des personnes âgées ;
  3. Favoriser une culture du droit au risque en formant et soutenant les professionnels et les proches ;
  4. Faire avancer la réflexion sur la mort et le deuil avec l’ensemble des acteurs concernés, en particulier en EHPAD.

Attention

Nous avons mis en place un nouvel outil de dépôt des demandes. Nous recommandons vivement aux candidats de créer leur profil très rapidement et d’anticiper au maximum la gestion des renseignements administratifs liés à leur structure.
Il leur sera alors possible d’accéder à tout moment au contenu du dossier de demande de subvention.

ETES-VOUS ÉLIGIBLE ?

Qui peut répondre ?

  • Les établissement, les services publics et privés non lucratifs (EHPAD, les résidences autonomie, les petites unités de vie, accueils de jour, de nuit, accueils temporaires, lesunités protégées, lesservices d’aide ou de soins à domicile, plateformes de répit,  hôpitaux, etc.) ;
  • Les personnes morales à but non lucratif (associations, groupements de coopération sociale et médico-sociale…)
  • Les communes, les établissements publics de coopération intercommunale (Epci), groupements d’intérêt public (Gip).

QUELS CRITÈRES DE SÉLECTION ?

La Fondation de France sélectionnera les projets au regard des critères suivants :

  • description de situations concrètes jugées insatisfaisantes du point de vue du respect du droit au choix ou au risque ;
  • démarche collective mise en place pour répondre à ces situations ;
  • modalités d’évaluation de la démarche (mesure de l’impact sur les pratiques);
  • pluridisciplinarité et mobilisation effective de l’ensemble des acteurs concernés ;
  • articulation avec le projet associatif, de service ou d’établissement et/ou le plan de formation ;
  • co-financement ;
  • pour les formations à la démarche palliative, les équipes mobiles et réseaux de soins palliatifs  devront être impliquées.

Les critères d’irrecevabilité

Ne seront pas recevables les demandes concernant :

  • un projet ne relevant pas de l’intérêt général ;
  • une formation individuelle, diplômante ou qualifiante ;
  • une formation « clé en main » ;
  • la construction ou la rénovation d’habitat, ou les études techniques s’y rapportant ;
  • les technologies visant uniquement la sécurisation de la personne dans et hors de son domicile ni les études techniques ou de marché préalables à la commercialisation d’un produit ;
  • les séjours vacances,
  • les jardins à vocation uniquement thérapeutique ;
  • les actions de communication et les projets audiovisuels qui ne sont pas partie intégrante d’une démarche de formation d’équipe,
  • les événements ponctuels ;
  • l’achat d’un véhicule adapté sans autre projet autour.

A télécharger

Parue en 2017, la brochure “Vivre ses choix, prendre des risques” met en avant des initiatives innovantes favorisant la liberté de choix des personnes âgées au quotidien.

>> Télécharger la brochure

QUELLES MODALITÉS DE SOUTIEN ?

Les aides sont accordées sous la forme d’une subvention annuelle ou pluriannuelle (2 à 3 ans). Elles portent sur les dépenses d’investissement ou de fonctionnement, hors fonctionnement régulier et missions finançables par les politiques publiques ou relevant d’obligations légales. La Fondation de France peut également financer l’intervention d’un consultant pour une meilleure structuration des actions.

Source : https://www.fondationdefrance.org/fr/vivre-ses-choix-prendre-des-risques-jusqua-la-fin-de-sa-vie-0

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