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Nantes Métropole : un exemple en matière de Transition énergétique ?

Transition énergétique : la feuille de route du grand débat est dévoilée

15 grandes ambitions pour 33 engagements : c’est ce que comporte la feuille de route «Nantes, métropole en transition», co-construite avec les citoyens.

«Le Grand débat “la transition énergétique c’est nous”, lancé il y a plus de 18 mois par la métropole et les 24 communes a été une grande expérience démocratique, une mobilisation sans précédent des citoyens et des acteurs du territoire», se félicite Johanna Rolland, présidente de Nantes Métropole.

« Avec 53 000 participants, 11 000 contributeurs, 270 organisations différentes mobilisées, l’organisation de près de 80 événements sur toutes les communes du territoire, près de 160 cahiers d’acteurs, le succès a donc été au rendez-vous », souligne Fabrice Roussel, vice-président de Nantes Métropole, en charge du dialogue citoyen.
Le choix de confier le pilotage du Grand débat à une Commission composée de 4 citoyens, sans élu, était lui aussi une expérience inédite, dans une volonté de transparence et d’indépendance. Les 12 accélérations proposées dans le rapport final Lien ouvert dans une nouvelle fenêtre ont guidé la réflexion des communes et de la métropole.

La feuille de route “Nantes, métropole en transition” affirme une ambition collective, de laquelle découlent 15 grandes ambitions et 33 engagements.

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Les 3 singularités de la transition énergétique «à la nantaise»

«Le Grand débat a révélé des singularités d’une transition “à la nantaise”. Une transition énergétique au bénéfice de tous, qui valorise 100 % des ressources renouvelables locales et 100 % citoyenne», pointe Julie Laernoes, vice-présidente en charge de la transition énergétique. .

Une transition énergétique au bénéfice de 100% des habitants, notamment sur le logement et les mobilités :
Objectif ? Faire de la métropole un territoire zéro passoire énergétique. Comment ? En mobilisant 100 millions d’euros de la métropole d’ici 2030 pour les logements sociaux et privés et les bâtiments publics. Et doubler le nombre de chantiers de rénovation pour lutter contre la précarité énergétique des personnes modestes et atteindre 6 500 logements en 2030.
Autre mesure : préparer le territoire aux mobilités du futur et faire une métropole des mobilités apaisées. Et réduire de 30 % l’usage “solo” de la voiture en investissant 1 milliard d’euros d’ici 2030 pour soutenir les nouveaux usages et développer une culture de l’intermodalité (transports en commun, vélo, marche, covoiturage et véhicule partagé, etc.) : nouveaux trams, e-busway, fin des bus diesel d’ici 2020.

Valoriser 100 % des ressources renouvelables locales :
Il s’agit de rendre 100 % des toits utiles pour créer d’ici 2030 la première “canopée urbaine énergétique et végétale”. En utilisant tout le potentiel des toitures des constructions pour produire de l’énergie renouvelable, pour cultiver, pour planter, pour rafraîchir… «et donner à voir cette canopée urbaine comme une canopée en forêt, directement influencée par la lumière et le rayonnement solaire et particulièrement riche de biodiversité», explique Julie Laernoës.
Autre engagement : viser les 50 % d’énergies locales et renouvelables en 2050 en favorisant tous les gisements locaux en lien avec les territoires voisins, en privilégiant un doublement de l’énergie solaire électrique d’ici 2020, notamment sur les toitures des surfaces de locaux d’activité de l’agglomération, mais aussi les projets hydroliens, biogaz, biomasse, éoliens, énergies marines.

Une transition énergétique 100 % citoyenne et qui augmente le pouvoir d’agir des habitants :
L’engagement est de créer 100 “labs citoyens” par une mise en réseaux des lieux de la métropole dédiés à la transition énergétique pour mobiliser toutes les générations d’habitants et en faire les acteurs principaux de la transition partout sur le territoire en poursuivant et multipliant les défis et communautés du Grand débat : astucieux, précurseurs, défricheurs et les autres.
Et faire des 24 communes de la métropole les territoires d’expérimentation et d’accélération de la transition du quotidien : micro-gisements de production d’énergies renouvelables (par exemple, ombrières photovoltaïques sur le parking du Zénith à Saint-Herblain), réduction de l’éclairage public (moins 1/3 d’ici 2020), alimentation locale et bio des restaurations collectives, projets urbains innovants (par exemple, Pirmil-les-Isles à Rezé en économie circulaire),
développement des fermes urbaines, etc.

«Ces engagements ne sont pas seulement ceux de la métropole et des communes. Ils reflètent le travail collectif et marquent le point de départ d’une dynamique à partager avec les habitants du territoire, avec l’ensemble des acteurs : associations, entreprises, collectifs, chambres consulaires, syndicats, organismes publics et privés, etc.», explique Johanna Rolland.

Caroline Houalet, membre de la commission indépendante du Grand débat transition énergétique, insiste sur le travail citoyen qui a fondé la feuille de route sur laquelle s’appuie le plan Climat de la métropole. Et la part prépondérante des réflexions autour des modes de vie. «Le rôle de la commission est bien évidemment terminé. Mais on a préconisé qu’il y ait une vigilance, un droit de suite, sur les choix et la manière dont cette feuille de route sera mise en œuvre. La question de la gouvernance est importante. Elle ne peut être uniquement centralisée.»

Les Nantais sont invités à participer à un temps festif pour le lancement de cette feuille de route, vendredi 16 février à 18 heures au salon Titan, au Hangar à bananes, sur l’île de Nantes.

Source :https://www.nantes.fr/transitionenergetique

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