Pour clôturer les conférences proposées dans le cadre du Forum de la biodiversité et du développement durable en Martinique, Madeleine De Grandmaison, femme impliquée dans la politique martiniquaise depuis les années 80, a tenue un discours énergique sur la biodiversité dans le développement économique de Martinique.
Madame De Grandmaison, a profité de l’instant pour soulever des questions importantes sur le sujet de la biodiversité : Qu’est-ce que nous faisons de cette richesse et qu’est-ce que nous allons en faire ? Elle insiste sur le fait qu’il faut introduire la biodiversité dans le développement économique de l’île. La ressource doit être identifiée, notamment par des travaux d’inventaire ainsi que le recensement des espèces fauniques et floristiques.
La Martinique faisant partie d’un des points chauds de la biodiversité du globe, une responsabilité citoyenne et politique s’impose. La biodiversité au cœur du territoire est une richesse qui doit être protégée et mise en valeur.
Différents critères doivent être considérés dont : les paysages magnifiques qui peuvent donner raison à un tourisme écologique, la montagne Pelée qui est la pièce maîtresse du tourisme du nord, la grande diversité des espèces floristiques médicinales, nourricières et florales et les milieux aquatiques qui sont entre autre une ressource importante pour l’autonomie alimentaire.
Au fil des années, plusieurs structures ont été mises en place pour protéger et valoriser la biodiversité de l’île : PNR, Musée d’histoire naturel, Réserve naturelle, Jardin botanique, Observatoire de la biodiversité, PARM, Parc Marin, Sanctuaire marin, etc.
En plus des outils et des lois portés par l’État, il faut dégager une stratégie territoriale dans un cadre de développement durable, avoir la connaissance et transmettre l’information à la population pour devenir acteurs économiques dans le respect de notre environnement. Il faut établir un contact sur le terrain avec l’habitant et mettre en place des ambassadeurs de la biodiversité, sans oublier que l’information doit passer par l’éducation des enfants.
Une décision doit être prise afin d’intégrer la biodiversité dans notre économie pour le développement durable et s’en donner les moyens. Pour ce faire, un travail de concertation doit être mis en place entre les acteurs concernés, afin de définir une stratégie pour nous inscrire une fois pour toute dans la réalisation.
Sans plus attendre, mettons nous au travail !
Mariska Desmarquis
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